samedi, septembre 03, 2005


3 septembre


Les hommes seront �go�stes ... 2 Timoth�e 3, 2


Le Moi et ses exigences


"Moi" est un petit mot de trois lettres, mais
ce qu'il repr�sente est �norme, solidement plant� sur trois pilliers
qui s'appellent l'�go�sme, l'orgueil et la propre volont�. Le moi chez
les autres est facile � identifier et nous le condamnons volontiers.
Chr�tiens, apprenons d'abord � le reconna�tre chaque fois qu'il se
manifeste chez nous et refusons ses exigences pour qu'il c�de la place
au Seigneur J�sus Christ, � son amour et � ses droits.


Le portrait moral de l'homme des derniers temps est
trac� par l'ap�tre Paul avec une criante v�rit� en 2 Timoth�e 3, 2-7.
Le premier trait mentionn� est l'�go�sme,source de toutes les tristes
tendances �num�r�es ensuite, telles que l'avarice, la vantardise, etc.


Combien il est humiliant pour les chr�tiens de
montrer si souvent cet affreux �go�sme, au lieu du vrai amour divin qui
ne pense pas d'abord � soi et n'attend pas de r�ponse ou de
contrepartie des autres ! Pas une seule fois, la Bible ne laisse
supposer que j'aie � r�clamer de mon prochain des manifestations
d'amour : par contre, elle m'exhorte � lui en t�moigner moi-m�me.
L'amour se met au service des autres, tandis que l'�go�sme veut �tre
servi.



En J�sus, au contraire, nous ne trouvons pas un
acte, pas une parole, dict�s par l'�go�sme. Le moi n'avait en lui
aucune place. Regarder vivre J�sus et l'imiter, tel est le seul rem�de
efficace � mon �go�sme.


nilsen RHEVI

vendredi, septembre 02, 2005


Judas ... dit : Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? Ils lui compt�rent trente pi�ces d'argent. Matthieu 26, 14 & 15

Et ils ont pris les trente pi�ces d'argent ... et ils les ont donn�es pour le champ du potier. Matthieu 27, 9 & 10

Trente pi�ces d'argent

L'Ancien Testament contient de tr�s nombreux textes qui annoncent � l'avance les souffrances de Christ et qui d�crivent de mani�re imag�e les circonstances accompagnant la vie de J�sus sur la terre et sa mort sur la croix.

Cinq si�cles avant la naissance du Christ, le proph�te Zacharie a par exemple pr�cis� le prix qui serait pay� � Judas pour sa trahison : trente pi�ces d'argent. Il a aussi annonc� que cet argent, rendu par le tra�tre, serait utilis� pour l'achat du champ d'un potier (Zacharie 11, 12 - 13). Comme les autres proph�ties, celle-ci se r�alisa avec une pr�cision parfaite. Le prix que les chefs des Juifs propos�rent fut de trente pi�ces d'argent. Apr�s quoi, Judas, rong� de remords en voyant ce que J�sus �tait condamn�, rendit l'argent aux principaux chefs du peuple qui dirent : "Il n'est pas permis de les mettre dans le tr�sor sacr�". Alors ils prirent cet argent et l'employ�rent pour acheter le champ du potier (Matthieu 27, 6 - 7).
Vous pensez bien que les chefs des Juifs n'ont pas fait cela pour que s'accomplissent les proph�ties qui les condamnaient. Tout ce qui avait �t� annonc� devait se r�aliser. Incr�dules, ces personnages religieux ne comprenaient pas les Ecritures dont ils �taient les d�positaires et qu'ils conservaient jalousement ; mais ils les ont accomplies � leur insu.
nilsen RHEVI