samedi, avril 30, 2005


L'afrique peut elle sortir du cercle vicieux : pétrole, criminalité financière, guerres ?
avec F.X. Verschave, président de Survie, rédacteur de "Billets d' Afrique".

Le lundi 6 janvier 2003


Exposé

Qu’est-ce que la Françafrique ? Un ensemble de relations inavouables tissées entre la France et l’Afrique à la demande du général de Gaulle en 1960 pour maintenir de facto dans la dépendance les pays de l’Afrique coloniale française auxquels l’indépendance venait d’être formellement donnée. L’organisation de cette dépendance, confiée à Jacques Foccart ne pouvait donc qu’être illégale. Quatre raisons à cette organisation :

· La nécessité pour la France de conserver son rang à l’ONU
· L’accès de la France aux matières premières.
· Le financement occulte des partis politiques français.
· Une coopération avec les USA en Afrique dans le cadre de l’extension de la guerre froide à ce continent Ses moyens ?

· La sélection de chefs d’Etat « amis de la France » (illustrée par exemple par l’assassinat du président Togolais Sylvanus Olympio par un groupe de sergents chefs dont G.Eyadema, toujours au pouvoir, ou encore par l’élimination en 1966 de D.Dacko en Centrafrique).
· Une complicité active de ces chefs d’Etat en facilitant leur enrichissement au point que leur fortune (60 milliards pour Houphouët à sa mort) équivaut à la dette de ces pays ; · L’omniprésence des services secrets français (DGSE) auprès d’eux et leur « couverture » par ELF, créée en 1967 à cette fin, mais aussi des PME.
· Le recours à la fraude électorale, au bénéfice notamment d’Houphouët Boigny.
· Des mercenaires (Bob Denard…), électrons libres, toujours défendus par les services secrets.
By Nilsen RHEVI at http://nilsen.home.ro

1 commentaire:

Anonyme a dit…

http://francafric.free.fr

En souvenir du travail et des échanges que j’ai eu le privilège de pouvoir construire avec François-Xavier, ce père en politique… que je n’aurai définitivement pas assez vu. Notre ami Verschave nous laisse tous orphelins. Il nous revient désormais de faire vivre son combat démocratique pour l’éternité.